Blessures de l'enfance

L’ensemble de ses outils permet également de travailler sur vos blessures de l’enfance appelées également blessures de l’âme.  Vous trouverez ci-dessous quelques indications expliquée par Lise Bourbeau dans son livre « les 5 blessures qui nous empêchent d’être nous-même ».

 

Tous ces exemples, comportements, peurs ne sont bien entendus pas exhaustifs, tout ne pouvant pas être écrit et chaque personne étant unique. 

La blessure de rejet

Elle est certainement la plus difficile à vivre, elle est reçue de la conception jusqu’à l’âge de 1 an environ. Elle est donnée par le parent du même sexe ou toutes figures maternelles/paternelles et peut se déclencher par des pensées ou évènements liés à celle-ci. Le masque porté par l’adulte ayant une blessure de rejet est celui du fuyant.

Il existe plusieurs exemples :

  • une maman/un papa qui au début de la grossesse se pose la question de garder ou non cet enfant à venir, est-ce le bon moment ? vais-je être une bonne mère/un bon père ? surtout si l’enfant arrive par « accident » et donc est non désiré
  • des parents qui négligent leur enfant 
  • un enfant du sexe opposé à celui attendu/souhaité par ses parents (fille à la place d’un garçon ou inversement)
  • des maltraitances physiques ou verbales.

Le fuyant a souvent un problème d’estime de soi, les relations sociales peuvent être compliquées, pour se protéger, il rejette parfois inconsciemment les autres, il est perfectionniste, peut avoir des difficultés d’ordre sexuel. Tous ces comportements engendreront des peurs liées à la panique.

La blessure d’abandon

Elle est reçue entre 1 an et 3 ans en moyenne. Elle est donnée par le parent du sexe opposée ou toutes figures maternelles/paternelles. Il s’agit là de l’abandon réel, physique ou symbolique dès lors que l’enfant vit une insécurité affective et/ou physique. Le masque porté par l’adulte ayant une blessure d’abandon est celui du dépendant.

Il y a plusieurs exemples :

  • un père/une mère qui abandonne son enfant à la naissance ou dans les premiers mois. Cela peut-être dû à la séparation du couple. Il peut en résulter un manque d’amour de la mère et le sentiment d’abandon de la figure paternelle ou inversement.
  • l’arrivée d’un frère ou d’une sœur où l’enfant se sent délaissé.
  • L’hospitalisation de l’enfant seul
  • Le décès d’un parent

Le dépendant a souvent un manque de confiance en lui, il a un besoin d’attention, d’amour, de soutien et d’affection. Il aura des attitudes en lien avec ces problématiques comme de se positionner souvent en tant que victime. Ces comportements engendreront des peurs dont le dépendant n’a pas conscience et qui sont liées à la solitude.

La blessure de trahison

Elle est reçue entre 2 et 4 ans. Elle est donnée par le parent du sexe opposé et va souvent avec la blessure d’abandon ou toutes figures maternelles/paternelles. Elle est également reliée au complexe d’Œdipe. En effet, un adulte ayant la blessure d’abandon n’aurait pas résolu son complexe d’Œdipe. Le masque porté par l’adulte ayant une blessure de trahison est celui du contrôlant.

En voici quelques exemples :

  • Une promesse non tenue par le parent du sexe opposé. L’enfant se sentira trahi.
  • L’inceste est quasiment toujours vécu comme une trahison
  • L’arrivée d’un enfant du même sexe que le parent dans la famille (ex. : pour un garçon, l’arrivée d’une sœur).

Le contrôlant est très exigeant avec les autres et surtout lui-même. Il veille à ce que tout le monde respecte ses engagements. Il fera tout pour être quelqu’un de fort et responsable aux yeux des autres quitte à s’oublier. Il mettra ainsi tout en œuvre pour contrôler toutes les situations pour que rien ne lui échappe. Il déteste par-dessus tout le mensonge et la trahison. Il aura de fait beaucoup de mal à faire confiance. Sa plus grande peur est la perte du contrôle notamment dans les séparations.

La blessure d’humiliation

Elle est reçue entre 1 et 3 ans. Elle peut être donnée par les deux parents ou toutes figures parentales. Le masque porté par l’adulte ayant une blessure d’humiliation est celui du masochiste.

Quelques exemples :

  • L’enfant se fait réprimander après avoir fait pipi au lit alors qu’il était propre et les parents racontent l’événement humiliant devant d’autres personnes
  • Les parents ont honte de la façon dont s’est habillé leur enfant et vont lui dire en se moquant et en lui disant par ex : « tu t’es habillé comme un manouche »
  • Les parents qui punissent leur enfant qui vit cette punition de façon humiliante

Le masochiste aura souvent un trait d’humour en parlant de lui tout en se dévalorisant, il aura une très mauvaise estime de lui-même et aura souvent honte de lui mais aussi de ses proches. Il pourra être hypersensible et avoir des difficultés d’ordre sexuelles. Sa plus grande peur est la liberté.

La blessure d’injustice

Elle est reçue entre 4 et 6 ans. Elle est donnée par le parent du mêle sexe ou toutes figures maternelles/paternelles et va souvent avec la blessure de rejet. Le masque porté par l’adulte ayant une blessure d’injustice est celui du rigide.

En voici quelques exemples :

  • L’enfant ressentira la froideur du parent, il en souffrira
  • Le parent qui ne communique pas avec son enfant
  • Le parent autoritaire, très sévère parfois poussé à l’intolérance
  • L’enfant pense qu’il est apprécié pour ce qu’il fait pas pour ce qu’il est, raison pour laquelle l’injustice vécue le poussera petit à petit à se détacher de qui il est, de ce qu’il ressent pour coller parfaitement aux besoins du parent

Le rigide ne montre pas ce qu’il ressent devant les autres et à des difficultés à se laisser aimer. Il aura à cœur de défendre ce qui est juste, parfait et détestera l’injustice. Il cherchera la perfection en tout et  sera très exigeant envers lui-même et les autres, il aura de fait peur de se tromper. Il ressent beaucoup de culpabilité. Même s’il est de nature optimiste, il aura souvent du mal à reconnaitre ses propres limites. Sa plus grande peur est la froideur.

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